Inauguration de l’Institut sur l’Agriculture Numérique #DigitAg

L’institut de convergence #DigitAg, sur l’agriculture numérique a été lancé officiellement ce 30 juin 2017 par les partenaires.  www.hdigitag.fr/fr/dossier-presse-inauguration

L’ACTA, les Instituts Techniques Agricoles, participe activement à cette dynamique partenariale de recherche, qui fait échos à ses actions menées dans le cadre du réseau Numérique et Agriculture, mais également du RMT Modélisation et Analyse de Données (www.modelia.org).

8 thèses cofinancées par #DigitAg et les Instituts Techniques doivent être lancé dans les 4 ans qui viennent, avec également d’autres thèses qui seront labellisées.

Pour cette première année, nous allons lancer dès l’automne 2017, plusieurs travaux :

  • Thèse Modélisation expérimentale des dépôts de traitements phytosanitaires en fonction de l’architecture du végétal en viticulture. Applications à l’élaboration de scénarios technologiques pour l’expression des doses et l’agriculture de précision. IFV de Montpellier, UMT ECOTECHVITI (IFV-IRSTEA-Montpellier SupAgro), UMR ITAP, MISTEA, Montpellier SupAgro.
  • Thèse Améliorer les prévisions à court et moyen termes des modèles agronomiques en prenant mieux en compte l’incertitude des prévisions météorologiques. ACTA (Arvalis et IFV), Météo France et INRA (MIAT).
  • Thèse Analyse du risque de maladie sur blé et vigne en combinant des bases de données régionales et des informations locales en cours de saison. ACTA (IFV & Arvalis), INRA (Agronomie). Thèse labellisée.
  • Stage de Master 2. Construire des outils prédictifs des maladies sur blé et vigne en mobilisant les méthodes de fouille de données sur les bases nationales d’épidémiosurveillance. ACTA (IFV & Arvalis), INRIA/IRISA.
  • Thèse Analyse juridique des plateformes collaboratives dans le secteur de l’agriculture numérique. Université de Montpellier, ACTA, CIRAD IRSTEA

Les instituts techniques sont également associés à d’autres thèses portés. par les partenaires de #DigitAg. http://www.hdigitag.fr/fr/theses-sujets-2017

Contact

francois.brun@acta.asso.fr

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Thèse Améliorer les prévisions à court et moyen termes des modèles agronomiques en prenant mieux en compte l’incertitude des prévisions météorologiques. ACTA (Arvalis et IFV), Météo France et INRA (MIAT).

L’objectif de cette thèse est de développer des méthodes pour exploiter la richesse de ces systèmes dans des outils d’aide à la décision. Il s’agit d’analyser formellement les connections entre toutes les sources d’information de prévision météorologique et les modèles agronomiques considérés. Cela permettra d’utiliser les prévisions d’ensemble de manière cohérente dans une chaîne de traitement opérationnelle tout en conservant la richesse des informations.

Pour la conduite de cette thèse, la méthode proposée est de travailler sur 3 cas d’études qui couvrent les principales grandes problématiques agricoles pour lesquelles les besoins en informations météorologiques sont les plus critiques : la protection des cultures et le pilotage de l’irrigation. Les 3 cas sont les suivants :

  • Lutte contre un ravageur, dont le développement dépend de la température : le ver de la grappe en vigne (T) ;
  • Lutte contre une maladie, dont la dynamique épidémique dépend des précipitations et de la température : la septoriose du blé (T et pluie) ;
  • Pilotage de l’irrigation, dont le bilan hydrique dépend de la pluie et de l’évapotranspiration (en vigne et/ou maïs) (pluie et ETP).

Thèse Modélisation expérimentale des dépôts de traitements phytosanitaires en fonction de l’architecture du végétal en viticulture. Applications à l’élaboration de scénarios technologiques pour l’expression des doses et l’agriculture de précision. IFV de Montpellier, UMT ECOTECHVITI (IFV-IRSTEA-Montpellier SupAgro), UMR ITAP, MISTEA, Montpellier SupAgro.

L’objectif scientifique est, en s’appuyant sur une démarche de modélisation expérimentale, de mettre au point des indicateurs de l’état végétatif pour la protection phytosanitaire, de conceptualiser la pulvérisation de précision en viticulture et de déterminer les échelles pertinentes pour la mettre en œuvre, en fonction de la conduite et de l’architecture du vignoble, des technologies d’application et de mesure embarquée, et des objectifs de protection phytosanitaire.

La question scientifique posée est méthodologique. La stratégie scientifique pour y répondre repose sur une approche de modélisation expérimentale, qui permet de prédire les quantités de produit interceptées par le végétal en fonction de la technologie et de l’architecture du couvert. Cette modélisation est à interpréter à différentes échelles d’action et de décision, dans différents scénarios technologiques et d’évolution des références d’expression de dose.

Thèse Analyse du risque de maladie sur blé et vigne en combinant des bases de données régionales et des informations locales en cours de saison. ACTA (IFV & Arvalis), INRA (Agronomie). Thèse labellisée.

La combinaison de différentes sources d’information pour analyser les risques d’occurrence des maladies des cultures soulève de réelles questions pratiques et méthodologiques : Quelles informations locales pourraient être mobilisées par les agriculteurs en temps réel à moindre coût, en fonction des cultures et des maladies ? Quel est le niveau d’incertitude associé à ces informations ? Comment combiner ces informations avec, d’une part, les données d’observation régionales fournies par le BSV et avec, d’autre part, les modèles épidémiologiques développés par les instituts techniques pour prédire l’évolution des maladies ? Sous quelle forme communiquer les résultats auprès des agriculteurs et conseillers ?

L’objectif de la thèse est de répondre à ces questions en s’appuyant sur deux cas d’étude : la rouille jaune du blé (Puccinia striiformis f.sp. tritici) et le mildiou de la vigne (Plasmopara viticola). Ces deux maladies pouvant potentiellement être à l’origine de pertes de rendement importantes, elles génèrent des traitements fongicides très fréquents chez les agriculteurs. Il est important de fournir aux agriculteurs des informations aussi précises que possible sur les risques épidémiologiques réelles concernant ces maladies de manière à éviter les traitements systématiques.

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